30 juin 2005
toute la musique que j'aime
Ce matin, dans mon quotidien régional préféré (comment ça, le seul ?), une sublime interview du délégué départemental de la SACEM/SACD dans l'Yonne.
Outre l'absence totale de pertinence dans les questions du journaliste, le sujet du piratage (sans autre précision - il s'agit du P2P ? de la copie privée ? de l'attaque des bateaux du Roi ?) se retrouve relégué en dernière ligne avec cette étonnante réplique :
Ces piratages a-t-il induit une baisse du marché du disque (sic) ?
Oui, une baisse très forte, de l’ordre de 30 %. Du coup, les droits d’auteurs ont considérablement baissé.
Bon, c'est sûr, je savais que ce journal ne brillait pas forcément pour ses qualités d'analyse ou de maitrise de la grammaire, mais à l'heure où Pascal Nègre fait des déclarations surréalistes suite au jugement rendu par la Cour Supreme des USA condamnant les sociétés éditrices des logiciels de P2P, j'attendais un minimum de discernement.
Perdu.
L'interview complète (en ligne je sais pas combien de temps) :
http://www.lyonne-republicaine.fr/danslyonne/20050629.YON1031.html
La phrase qui tue de Pascal Nègre :
« Non seulement les fichiers illégaux seront bannis, mais aussi les internautes pourront, via les réseaux peer-to-peer, devenir des acteurs de la distribution légale de musique en ligne, avec la possibilité de se voir récompensés par un album gratuit, ou d"autres éléments, un peu à la manière des réunions Tupperware des ménagères autrefois »
Un autre entretien, du Nouvel Obs cette fois, sur le même sujet :
http://permanent.nouvelobs.com/multimedia/20050628.OBS1736.html
Libellés : kapital
29 juin 2005
Rêve #2
Ca commence avec une sorte de grande salle de classe, les tables espacées comme un jour d'examen. D'ailleurs il semble bien que c'est un jour d'examen, mais personne ne semble surveiller tous ces gens qui sont là.
Certains ont terminé l'épreuve, d'autres continuent à écrire des trucs, mais sans grande conviction, on dirait.
Je viens de faire l'épreuve de français ce qui est plutôt bizarre car je suis aussi tout à fait conscient (dans ce rêve), que j'ai déjà passé le bac de français, ainsi que le bac général, et que je les ai eu tous les deux. Alors je réfléchis quelques temps pour savoir à quoi rime cet examen que je viens de passer.
Avant que j'ai pu vraiment le savoir, des résultats arrivent, sous forme de petits dépliants verts. Tout le monde cherche son nom sur les listes minuscules et les papiers voyagent de table en table. J'ai un peu de mal à trouver celui qui me concerne et encore plus à trouver mon nom dans la liste. D'ailleurs, il semble que je ne sois pas dans la liste. A "courtois" (mon nom de famille), il n'y a qu'un Robert Courtois. Le seul endroit où mon nom apparaît, c'est sur une autre page, visiblement le corrigé de l'épreuve, où il est inscrit :
Commencer par cette phrase
"Who's go on ?"
Gr. Courtois
Je trouve un peu bizarre, mais aussi très gratifiant, qu'on me cite dans le corrigé, alors que je n'ai même pas eu l'épreuve.
Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en lire plus et les papiers repartent vers les autres tables.
En réfléchissant, je me dis qu'il ne s'agissait peut-être pas d'un exemple pour montrer ce qu'il fallait faire, mais plutôt ce qu'il ne fallait pas faire.
Pas loin de moi, un gars me sourit et me dit "tu sais, j'ai adoré ton texte". "ah oué ? lequel ?" je demande. "Et beh Monochrome", il dit. "Ah ok", je réponds, un peu déçu qu'il ne s'agisse pas de cette épreuve de français mais d'autre chose. Mais finalement, au fond de moi, je suis assez fier et je me rassure en me disant "oué bon, j'ai pas mon bac de français, mais j'écris des romans, alors bon...".
La salle de classe disparaît, et on se retrouve, avec ce même gars (que je ne connais pas), dans une sorte de petit chemin situé entre un tunnel et la grille d'une propriété dans laquelle se déroule un mariage.
On voit passer les invités, dont quelques uns de mes amis qui me saluent. Je les accompagne un peu à l'intérieur de la propriété et demande "mais c'est le mariage de qui, là ?". Ils me disent le nom de cette personne (j'ai oublié) et je dis "oula, alors je me casse". Et je resors de la propriété en faisant une sorte de flip-flap arrière sans poser les mains sur le sol mais avec la tête.
Le tunnel et la propriété disparaissent et je me retrouve sur une rivière.
Je ne sais pas si je suis dans un bateau ou un canot, ou que sais-je, mais en tout cas, je ne suis pas mouillé et je descends le courant. Derrière moi, à quelques mètres, le gars de tout à l'heure continue de me suivre en luttant contre l'eau et de me parler de Monochrome qu'il n'a en fait visiblement pas lu jusqu'au bout. Il remet en cause certains choix, en particulier sur la fin, tout en répétant que c'est quand même vraiment super. Il se prend quelques vagues, et boit la tasse à plusieurs reprises, mais continue à parler comme de rien n'était. Je lui explique le symbolisme de la fin (auquel j'ai justement pensé pendant la journée en voyant un groupe de jeunes faire les cons sur le parvis du Théâtre - l'idée que l'enfance et l'adolescence sont un monde propre et net qu'une catastrophe balaie, laissant chacun seul avec soi-même, et un futur qui n'autorise que les réunions de survivants portant le poids de leur tragédie personnelle - and so on).
Je me réveille.
27 juin 2005
FORWARDED (suite)
---------- Forwarded message ----------
From: support.ppw@wanadoo.fr
Date: 27 juin 2005 16:46
Subject: Re: outil de statistiques
To: troudair
Bonjour,
Nous avons bien pris note de votre mécontentement.
Nous souhaitons vous assurer que Wanadoo attache la plus grande importance à l'amélioration constante de la qualité de ses services.
Votre remarque sera transmise à notre équipe marketing/technique en vue d'améliorer notre service.
Merci de votre confiance et bonne navigation avec Wanadoo.
Envie d'un site plus dynamique ? Avec Page Perso Premium, c'est possible sur http://r.wanadoo.fr/r/WGpersos
L'équipe Wanadoo Pages perso.
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A très bientôt sur Wanadoo.fr
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Libellés : kapital
FORWARDED
---------- Forwarded message ----------
From: Troudair
Date: 27 juin 2005 15:56
Subject: outil de statistiques
To: support.ppw@wanadoo.fr
bonjour,
ce petit message pour vous signaler que je trouve votre nouvel outil de statistiques passablement minable, surtout en comparaison de celui autrefois proposé par wanadoo.
la gestion des compteurs sans aucune historique ni précision supplémentaire que le nombre de pages vues accumulées est d'un ridicule à faire peur quoiqu'il témoigne parfaitement de la nouvelle politique de wanadoo consistant à attirer les propriétaires de pages perso un tant soit peu élaborées vers leur solution payante acceptant le langage php.
bref, non content de pratiquer des tarifs nettement au dessus de la moyenne nationale et de saboter les offres des opérateurs alternatifs, wanadoo nous démontre une fois de plus ce que "mépriser le client" signifie.
bien entendu, je resterai chez vous, puisque mes tentatives d'accéder à un autre opérateur se sont soldées par d'étranges échecs de connexion, mais sachez au moins, si mon avis, par hasard, vous intéresse, que vos pathétiques manoeuvres mercantiles me dégoutent au plus haut point.
pas du tout cordialement,
Grégoire Courtois
http://perso.wanadoo.fr/troudair/
Libellés : kapital
La Honte reloaded
Comme Guillermo, et même si je n'ose souvent me l'avouer, je suis assez curieux de mes stats.
Depuis toujours, je me suis refusé à installer des compteurs sur mes pages, en me gargarisant de belles paroles du genre "oué mais tu sais moi je publie pas pour être lu, je fais juste ça parce que ça me plait, blablabla", ce qui est évidement totalement faux.
Du coup, je me retrouve quotidiennement sur l'outil de stats rachitique de wanadoo lequel décompte le nombre de pages vues par jour, sans aucune autre indication et surtout, sans archive. Avec ce degré zéro de l'évolution technique, on est donc obligé de se rendre à 23h59 sur le site de wanadoo afin de savoir combien de pages ont été vues dans la journée. Attention, à 00h01, tout est remis à zéro et les stats de la journée sont à jamais innaccessibles.
Bref, cette petite gymnastique qui relève désormais pour moi de la névrose et je me prends à rêver d'un outil sérieux, comme celui de Free par exemple, avec de beaux graphiques et des tas de chiffres qui pourraient me confirmer, s'il était besoin, que mon site est vraiment le point incontournable de toute recherche sérieuse sur Google.
Libellés : vent
26 juin 2005
Précision
Dans l'épisode 9 de Airhole Special Agent, le Français moyen fait référence à un article de peripheries.net.
Pour vous éviter de chercher, voici l'url directe :
http://www.peripheries.net/crnt62.htm#collovald
Libellés : egosystème
Rêve #1
Je suis avec plusieurs vieilles dans le salon de mon grand-père.
On dirait que c'est une sorte de musée, que l'on peut visiter, mais sans guide.
Alors les vieilles sont assises dans les fauteuils et canapé et observent autour d'elles.
Il y a une sorte de meuble étrange, conçu entièrement en laine rouge tricotée, avec ce qui semble être une fine armature en métal qui lui donne l'apparence d'une armoire, d'un pan de mur et enfin d'un rideau à demi-ouvert, mais tout ça est évidement inamovible, un simple décor en laine.
Je me tais quelques temps, écoutant ce qu'elles racontent, je vais voir un peu plus loin le lit où dormait mon grand-père. je me souviens de beaucoup de choses sur lui, mais pas vraiment précises. disons plutôt que je rêve que je me souviens, sans savoir exactement quoi.
En revenant dans le salon, je révèle aux vieilles que c'était la maison de mon grand-père.
Les vieilles font "oooooh" et attendent que je leur raconte des tas de choses, peut-être que je devienne ce guide qu'elles attendaient.
###################ELLIPSE############################
Un grand type, très barraqué et un peu enveloppé, genre camioneur de 1m90, au visage un peu inquiet, un peu timide aussi, me demande si je cherche à faire passer un quelconque message en diffusant la série Agent Airhole.
Je le regarde avec compassion et lui demande si quelque chose l'a choqué, ou offensé dans une vignette ou un épisode (je cherche à me souvenir d'un passage où j'aurais pu balancer une vanne sur les camioneurs).
Avant qu'il ne me réponde, je me réveille.
[NOTE : Ca fait quelques temps que je me dis qu'il faudrait que j'écrive mes rêves quelque part, comme je l'avais fait sur le blog de Kurse & Indizes (rêve 1 / rêve 2 / fin des rêves). Je ne sais pas si je pourrai tous les reproduire ici, puisque parfois, ils pourront impliquer des événements privés que je ne souhaiterai pas forcément rendre publics, mais à partir de maintenant, j'essaierai de tenir un carnet exhaustif de ce dont je me souviens au réveil. Tout ça dépend des périodes, comme chez tout le monde, je pense. Depuis environ un an, j'ai passé plusieurs mois sans me souvenir de la moindre image nocturne. Comme aujourd'hui, ça semble revenir, voyons ce que ça donnera...]
25 juin 2005
La vérité est ailleurs mais le stream est pas loin
tiens, juste avant d'aller me regarder "Aliens vs Predators", voici un petit lien de nerds qui m'a occupé pendant de nombreuses heures...
http://70.84.34.66:14741/;stream.nsv
Copiez collez ça dans votre winamp préféré et vous tomberez sur l'intégrale des 9 saisons de X-Files (VO non sous-titrée / résolution 320x240) en boucle.
personnellement, j'ai branché ça sur ma télé et je suis resté scotché des jours entiers pour enfin voir les épisodes que je n'avais pas encore vus.
il existe la meme chose pour Seinfeld ou encore les Simpsons.
pour choper toutes les url, allez jeter un oeil dans la Media Library de Winamp, sections Internet TV.
Libellés : kapital
Manitoba
Pour remonter l'histoire, ça commence il y a plusieurs mois maintenant.
Jean-Marie Perret, qui anime le café littéraire du Capricorne, rue Saint Germain, me demande de participer sur le thème "Faire et défaire".
J'écris donc le texte "Le Matin" et le lit ce soir-là.
Grand succès, le public présent aime beaucoup, et un peu plus tard dans la soirée, Jean-Marie me dit qu'il faut impérativement faire quelque chose de ce texte. Il ne sait pas quoi, mais il va trouver.
En effet, quelques semaines plus tard, il m'annonce qu'il est en train de le faire travailler à deux comédiens amateurs dans le but de le monter, et me demande au passage si je ne souhaite pas, par hasard, écrire d'autres choses de manière à avoir un peu plus de matière.
Il pense en particulier à un vieux texte que je lui avais fait lire, "Inondée", et qui contient 3 monologues assez théâtraux.
Un café littéraire plus tard, je n'ai pas eu le temps d'écrire ma contribution du jour et je ressors un autre monologue, extrait de Monochrome IKB n°3 cette fois, que je lis en guise de remplacement.
La lecture fait mouche et Jean-Marie accepte d'en faire la troisième partie de cette pièce dont nous nous aperçevons qu'elle progresse sans même qu'on s'en aperçoive.
J'écris, pour lier le tout, une sorte de fil rouge (intro, parties intermédiaires, fin) et je donne aux comédiens la version finale dont le titre définitif est : "Peu de risques d'inondation ce printemps au Manitoba".
On commence les répétitions il y a quelques mois et on avance tranquillement dans l'apprentissage de ce qui sera ma première pièce de théâtre.
Ca fait très bizarre, à vrai dire...
Ah oui, je vous ai pas dit.. Jean-Marie a aussi réussi à me convaincre de jouer...
Libellés : chair
23 juin 2005
FOIS PREMIERE LA
dans mon précédent blog, je vous ai déjà parlé du café littéraire de la rue Saint Germain, à Auxerre, pour lequel j'écris un petit texte tous les deux mois.
je revendrai sur "Le Matin" qui a suscité beaucoup plus de commentaires que je n'en attendais, pour mettre en ligne aujourd'hui le dernier texte que j'ai fait pour l'occasion.
le thème de la séance du jour (le 9 mai dernier) était "La première fois".
le texte s'appelle donc "FOIS PREMIERE LA"
Libellés : egosystème
sortie littéraire
c'est pas souvent que mes textes sont publiés autre part que sur le web, alors il faut bien en parler.
bon évidemment, c'est pas du roman expérimental, auto-fictionnel et trashos, pas plus qu'un essai cinglant poético-politique et contemporain, mais c'est pas pour ça que ça mérite pas quelques lignes...
Le bouquin s'appelle donc "Quartiers de vie", une commande de l'Office Auxerrois de l'Habitat, qui a réuni une dizaines d'auteurs pour faire les portraits de 21 locataires des 21 quartiers d'Auxerre que gère l'Office HLM.
au travers de ces 21 témoignages, on se refait l'histoire de la ville et de l'évolution du logement social depuis près d'un demi-siècle, à coup d'anecdotes, de belles histoires ou de tragédies personnelles.
moi j'ai écrit deux portraits, celui d'un couple de militants associatifs habitant une cité dite "sensible" alors qu'ils auraient tout à fait les moyens de vivre dans un appart classe du centre-ville, et un autre sur une charmante vieille dame qui n'a pas quitté son appartement depuis 50 ans.
l'exercice de style n'était pas si simple qu'il en avait l'air mais personnellement, j'aime assez le résultat, modeste et juste la plupart du temps.
pour tous ceux qui n'habitent pas Auxerre, ça va être un peu la croix et la bannière pour vous le procurer, mais pour les autres, le livre est en vente dans toutes les librairies de la ville.
« Quartiers de vie - Auxerre 2005 », Office auxerrois de l’habitat.
Textes de P. Bénard, G. Courtois, B. Dupin, R.J. Favier, B. Guibert, F. Huart, A. Kewes, A. Lambert, J.M. Perret, E. Poulet-Reney, V. Roussot, P. Thuru.
Photographies de N. Gallon.
Réalisation de Rico.
96 pages, 10 euros.
Libellés : galaxie
18 juin 2005
tommytommy en rade
depuis le début, j'ai toujours eu des problèmes avec mes listes d'envoi.
refusant de me procurer un logiciel d'envoi de mails massif professionel, et utilisant la plupart du temps des serveurs smtp perso complètement foireux et identifiés comme spam par la plupart des fournisseurs d'accès, ma communication massive en ligne n'a jamais été super au point - ceci expliquant peut-être le fait que je ne sois pas encore la star que je mérite pourtant d'être depuis longtemps -
bref, pour couronner le tout, mon bon vieux pc que j'ai depuis 10 ans, modifié des centaines de fois à tel point qu'il ne doit plus rester une seule piece d'origine dedans, vient de me claquer dans les pattes.
au début, ça m'a pas trop inquiété. j'avais senti le coup venir, et j'avais donc investi dans un portable sympathique et performant sauf que...
je n'avais pas pensé à sauvegarder les adresses mails des différents inscrits aux listes d'info que je gère plus ou moins régulièrement.
du coup, je me retrouve comme un con, à pas pouvoir envoyer le prochain tommytommy et sans bien sûr pouvoir prévenir quiconque de cet incident.
donc le temps que je trouve une solution, tommytommy ne sera pas envoyé, mais seulement mis en ligne sur le site.
NB: ce qui est amusant, c'est que personne ne lisant ce blog quelque peu planqué, l'info ne risque pas de se propager très vite... mouef...
Libellés : multinome
Pendant ce temps...
tiens, pour la petite histoire, le roman-photo dont je me sers actuellement pour la saison 6 de Airhole Special Agent a une date de parution assez remarquable :
et oué... je me suis toujours demandé ce que faisait mon grand-père en mai 68, et bé maintenant je sais : il lisait des romans-photos.
Libellés : egosystème
16 juin 2005
Courage
bon alors moi ça va.
vraiment, physiquement, je me sens plutôt bien, et on dirait bien que je n'ai aucune maladie, ni grave, ni légère, rien.
en revanche, autour de moi, c'est vrai que mes proches souffrent.
je ne fais pas le détail de leurs soucis de santé, mais ma mère, mon père et mon frère sont assez mal en point, c'est rien de le dire, chacun pour un problème spécifique, mais mal en point.
alors je fais de mon mieux, pour aider, pour réconforter, pour soutenir, sans que je sois au fond capable de faire grand chose. être là, ne pas en rajouter, me tenir au courant autant que possible.
quand mes amis me disent parfois que j'ai du courage ou bien me souhaitent du courage, ça me paraît donc très bizarre. parce que moi je n'ai rien. moi j'ai juste à être là, et attendre.
c'est un peu comme cette question à florence aubenas qui descend de l'avion qui la ramène d'irak. "comment vous avez fait pour tenir ?"
on est là, quoi. on n'a pas le choix. alors on "tient". évidemment qu'on tient.
et otage ou pas, prisonnier ou pas, ça veut dire quoi "tenir" ? ou "ne pas tenir" ?
qu'est-ce qu'on pourrait bien faire d'autre qu'être là et attendre ? comment on pourrait "craquer" ? ça prendrait quelle forme "craquer" ?
le courage, dans ce genre de situation, est difficilement applicable, ou compréhensible.
alors non, je ne crois pas être courageux.
je suis juste là, et j'attends.
comme les autres.
Libellés : vent
13 juin 2005
HUGO
je ne vais pas en rajouter à la première description du projet, déjà en ligne, mais simplement annoncer que le premier bloc de texte est désormais disponible.
il s'appelle Audrey.
chaque bloc de la première partie porte le nom d'un ou deux protagonistes de l'histoire. c'est la phase des témoignages, à la première personne, bruts.
bonne lecture pour ceux qui vont se plonger dedans.
note : tous les fichiers seront proposés au format .rtf / ils font à peu près 10 pages de Word chacun ce qui faisait un peu long pour une lecture à l'écran
note 2 : une précision concernant l'éventualité d'une lecture aléatoire de HUGO : j'ai réfléchi au nombre de possibilités de lecture en prenant comme base 30 blocs indépendants. j'ai été un peu surpris du résultat, mais après vérification, il semblerait que ce soit juste. en statistiques, ça se note comme ça :
il y a 30! possibilités de lire ce roman, autrement dit 2,6525285981219105863630848x1032 possibilités, autrement dit beaucoup plus de possibilités que de lecteurs.
au fond, je trouve ça intéressant que personne ne lise le même roman, y compris l'auteur. je prévois, une fois que tout ça sera fini, de mettre au point un petit programme qui produira aléatoirement une version numérotée prête à imprimer.
Libellés : egosystème
12 juin 2005
Urgence
bon ok, c'est vrai, j'avais dit que je fermais le blog, blablabla, etc,
mais c'était ya longtemps.
et il reste des choses à faire, d'autres à dire, à montrer, à écrire, non ?
alors un seul blog à tenir de temps en temps, ce sera un peu moins astreignant que 7, donc pourquoi pas replonger dans le bain médiatique web, et devenir une star de l'ombre, un peu.
j'essairai de raconter tout ce que je fais ici donc, parce que c'est pas parce que je me tais depuis plusieurs mois qu'il ne se passe rien, loin de là.
mes premiers posts seront, je pense, des séances de rattrapage, et ensuite, on pourra passer aux choses sérieuses.
tiens, à propos, cette nuit, j'ai fait un rêve.
je décidais de tout plaquer, de me casser sans laisser d'adresse, sans bagage, sans téléphone portable, sans web, sans rien.
je sais pas exactement combien de temps durait ma fugue, mais je me souviens qu'au retour, une fois que j'en pouvais vraiment plus d'être en cavale, je retrouvais mes affaires là où je les avais laissées. et je regardais mon téléphone portable.
là, je m'aperçevais que personne ne m'avait appelé pendant tout le temps de mon exil volontaire. ça m'a un peu fait chier (dans mon rêve), mais pas vraiment surpris finalement.
voila.
Troudair is reloaded.
à bientôt.
Libellés : egosystème