23 juillet 2007
13 juillet 2007
Différentes nuits
A peu d'exceptions près, tous les mardis, depuis octobre 2006, je dors à l'hôtel.
Au bout d'un moment, j'ai commencé à répertorier les numéros des chambres que j'occupais.
Ma collection est incomplète, mais je trouve cette mosaïque déjà très inspirée.
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Libellés : mirages
07 juillet 2007
Ici vécut et fut arrêté XXX

Bref, comme aujourd'hui, en ce XXIe siècle galopant, l'espace disque n'est plus vraiment un problème, je peux me permettre de ressortir ces MP3 sur une page dédiée un peu moins planquée dans le deep web que la précédente et que même Google n'avait plus le courage d'indexer.
Cet album est composé de 11 chansons, écrites et enregistrées pendant l'hiver 2001-2002 dans mon petit appartement auxerrois de l'époque, et au bas duquel était fixée la fameuse plaque qui a servi de pochette au CD (sans les XXX bien sûr).
Bonne écoute, pour ceux qui découvriront cette partie de mon travail.
Ici vécut et fut arrêté XXX,
résistant fusillé par
les nazis à XXX le XXX 42
(11 mp3 libres de droit - 2002)
Libellés : egosystème, vent
01 juillet 2007
Dans la poussière blanche
C'est toujours un événement de se retrouver face à une destruction à grande échelle, puisque fatalement, la destruction d'ampleur nous renvoit obligatoirement à la nôtre.
Ce samedi 30 juin, à 11h30, j'ai assisté à la démolition des trois tours des Brichères, à Auxerre.
Cette vidéo a été prise à moins de 70 mètres des tours, c'est à dire à la limite du périmètre de sécurité.
Et puisque mon téléphone portable disposait d'assez de mémoire pour continuer à tourner, j'ai pu saisir ces images impressionnantes des quelques minutes après l'écroulement, dans un chaos de poussière blanche qui recouvre tout et tout le monde.
Il y a quelques mois, j'organisais une lecture collective dans la tour que vous voyez s'effondrer sur cette vidéo. Mais à tous les stades de la préparation, jamais ne m'étais imaginé à quel point ce que nous faisions était rempli de sens. "Lecture dans la tour avant destruction", ça sonnait bien, mais pas autant qu'après la destruction effective, quand ces lieux que nous avions investi ne sont plus aujourd'hui que des débris fumants.
C'est donc seulement aujourd'hui que je comprends ce qui s'est passé, et à quel point ce geste était proche de notre travail quotidien, en tant qu'organisateur et en tant qu'artiste... Apporter de la vie, des émotions, et du sens, dans des lieux condamnés à une prochaine destruction, et continuer à tourner, quoi qu'il arrive, même aveuglé par la poussière blanche.