Troudair Revolutions

Fil d'info en continu sur les conséquences de la fin du monde qui a eu lieu le 15 décembre 1999.

27 septembre 2005

Bientôt, la maison sera pleine de flotte...


J'ai réfléchi un moment avant de poster ce message.
Mon souci était : est-ce qu'il faut mettre en ligne le texte de la pièce que je répète en ce moment ?
Certes la grande majorité des textes qui la composent ont déjà été mis en ligne à d'autres endroits, mais comme je doute qu'ils aient chacun été lus, et que quelqu'un ait pu faire le rapprochement entre eux, je me suis quand même décidé.
Donc voici au format .rtf et .doc le texte intégral de "Peu de risques d'inondation ce printemps au Manitoba".
J'en profite pour vous faire un petit plan de sa genèse exacte, chapitre par chapitre.

PEU DE RISQUES D'INONDATION CE PRINTEMPS AU MANITOBA

1- Introduction :
Voix off, communiqué de presse extrait tel quel d'un fil d'info canadien daté du 26 février 2005.
2- POISSON :
Première intervention du narrateur.
Tous les textes ayant trait au Poisson datent de 2005 et ont été écrits spécialement pour créer une cohérence entre tous les autres fragments préalablement choisis et révéler les passerelles thématiques de ces oeuvres originellement distantes.
3- MATIN :
Ce texte a été écrit initialement pour le café littéraire du Capricorne du 15 novembre 2004. C'est en entendant sa lecture que Jean-Marie Perret a décidé de monter un assemblage de mes textes. C'est l'élément déclencheur de toute cette histoire, en fait.
4- NOIR :
Histoire du Poisson (suite).
5- INONDEE :
Ce texte est la partie centrale de la pièce. Initialement, elle s'intégrait au milieu du triptyque pictural (L'artiste désespéré devant la grandeur des ruines antiques, Deux puritaines, Monochrome IKB n°3) sous le qualificatif de "chant central".
Une lecture publique en a été faite le 26 mai 2001.
6- PROBLEME
Histoire du Poisson (suite).
7- TEMOINS
Ce monologue est extrait de "Monochrome IKB n°3". Lors de l'assemblage des textes de Manitoba, je me suis souvenu de ce récit desespéré qui faisait directement référence à Inondée (sans que personne ne s'en aperçoive jamais, je crois...). L'occasion était donc trop belle de les faire entrer en collision dans la même représentation.
8- FLOTTAISON
Histoire du Poisson (suite et fin).
9- Conclusion
Voix off, communiqué de presse extrait tel quel d'un fil d'info canadien daté du 23 février 2005.


Voilà pour les explications d'assemblage. De la technique, en définitive.
Pour ce qui est du fond, je vais laisser passer un peu de temps, pour que ceux qui veulent lire lisent, et qu'ils se fassent leur propre idée.
Parce que finalement, ce que j'ai à dire, moi, je l'ai déjà dit.
Enfin, je crois.
Hésitez pas à me faire part de votre opinion, par mail ou par commentaires. Ca me ferait plaisir.

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25 septembre 2005

La classe

Ne vous méprenez pas à la lecture du titre de ce post, je ne vais pas vous parler de Fabrice et Bézu qui se donnaient des coups de règle sur les fesses sur FR3 dans les années 80.
La classe, c'est la classe.
Bon, comme tout le monde, parfois, je lance quelques recherches Google sur mon nom. Enfin, pas vraiment. Disons que j'ai toujours vérifié les éventuels liens pointant vers le pseudo Troudair, mais seulement très rarement, je fais une recherche sur mon vrai nom.
Et bé ce matin, une fois n'est pas coutume, je le fais, et quelle n'est pas ma surprise de découvrir que (outre le fait que je suis né en 1650 à Longlaville (54)) je suis recensé sur IMDB !
Voilà ce que j'entends par "la classe".
La classe, c'est la classe. Point.

[NB : un autre résultat assez amusant aussi, c'est que je découvre que j'ai participé à un concours de France 2 et que j'ai gagné... un album de Camille. Pour ce qui est de cette info, soit c'est l'oeuvre d'un plaisantin malin, soit c'est encore un coup de la synchronicité !]

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21 septembre 2005

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20 septembre 2005

Café littéraire

Peu de considérations personnelles, de pensées du jour ou de réflexions fracassantes ces derniers temps sur ce blog... mais heureusement, il me reste une actualité d'écriture qui me permet de ne pas le laisser totalement à l'abandon.
Aujourd'hui c'est un texte que j'ai écrit pour le café littéraire du Capricorne qui vient de faire sa grande rentrée avec toujours autant de succès.
Le thème du jour était "Dans la rue", et allez savoir pourquoi, la première chose qui m'est venue à l'esprit, c'est... MICHEL SARDOU.

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16 septembre 2005

SEASON FINAL

Et voilà...
Après 26 épisodes, la saison 6 de Airhole Special Agent est enfin terminée.
Rien n'est résolu évidement et il reste des choses à dire, mais pour être vraiment honnête, ça commençait à devenir un peu lourd... surtout pour moi.
Alors profitez-en bien jusqu'à la suite des aventures torrido-politique de l'agent le plus blond du monde libre.
http://perso.wanadoo.fr/troudair/airhole/

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14 septembre 2005

1-0



http://perso.wanadoo.fr/troudair/troudair/airhole6/

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08 septembre 2005

tommytommy

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06 septembre 2005

Les images

Reprise des répétitions de "Peu de risques d'inondation ce printemps au Manitoba".
C'est étonnant comme mes théories se confirment jour après jour.
Quand nous avons commencé à répéter cette pièce, beaucoup des participants au projet se sont demandés si je l'avais écrite spécialement en réaction au tsunami qui venait juste de frapper l'Asie du sud-est. Malgré mon obstination à leur dire que c'était un texte qui datait de plusieurs années, je ne suis pas certain qu'ils m'aient cru.
Néanmoins aujourd'hui, alors que les images de rescapés, sauveteurs, flotte qui monte et autres rues inondées s'accumulent dans les journaux télévisés, je pense qu'ils commencent à comprendre que je ne mentais pas, et qu'on ne voit finalement que ce qu'on veut bien voir, comme si la vie tout entière, celle qu'on observe de nos propre yeux, ainsi que celle qui nous est présentée à la télévision, comme si le monde ENTIER n'était finalement qu'un seul et grand test de Rorschach.

Extrait :
"Je ne ressens pas l’envie de parler / ni d’agiter quoi que ce soit / beaucoup de gens agitent des tas de choses / foulards / vêtements colorés au bout de bâtons tordus / tendent leurs enfants vers le ciel / pas pour en faire une offrande à quelque dieu qui les aurait abandonnés / mais pour motiver la pitié des sauveteurs / cris / appels / téléphone coupé / portables désactivés / certains les ont encore à la ceinture / radeaux qui prennent l’eau / comme le reste / quand tout ici semble peser plus lourd que jamais / quand tout ici semble vouloir retourner aux profondeurs / déception."
in Peu de risques d'inondation ce printemps au Manitoba
Grégoire Courtois / 2004

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05 septembre 2005

Monsieur

Un blog c'est pour donner des liens à la base, non ?
Alors voilà ce que m'a fait découvrir ce psychopathe de Nicolas.
Ca s'appelle "Monsieur le Chien", et ça fait rire une fois par jour.
Chapeau...
http://www.monsieur-le-chien.com

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I want to believe

Je ne sais pas si c'est moi qui fait une fixation là-dessus, ou bien si c'est encore un vilain tour de la synchronicité (ce qui revient finalement au même), mais j'ai l'étrange impression que de nombreuses oeuvres de fiction que je vois en ce moment traitent de manière quasi-obsessionnelle de l'amnésie. Afin que le fantasme soit total et pour des raisons scénaristiques évidentes, il ne s'agit bien sûr presque jamais d'amnésie globale mais plutôt de ce qu'on pourrait appeler les "trous de mémoire", ce qui n'est pas du tout pareil.
La série TV actuelle The 4400 catalyse d'ailleurs parfaitement cette tendance, en faisant revenir sur Terre des disparus sans aucun souvenir de ce qui s'est passé pendant le temps de leur disparition. Si au premier abord, on serait tenté de penser que cette situation est une sorte de malédiction, j'ai quand même la nette impression que non seulement la majorité d'entre eux s'en accomode très bien, mais de plus, sont assez ravis de vivre cette expérience.
Parce qu'au fond, qu'est-ce qu'implique une période d'amnésie ? Un trou noir ? Que celui-ci dure une nuit ou 10 ans ?
Réponse : la déresponsabilisation totale.
Et c'est là le vrai fantasme développé dans ces fictions et à mon avis la raison pour laquelle ce ressort scénaristique qu'on croyait éculé revient en force.
Comment vivre en effet dans un monde où les injustices les plus cruelles ne sont plus cachées, mais au contraire étalées dans les journaux et à la télé, et dont le monde occidental est le premier responsable, en particulier du fait de son attentisme ?
Qui ne souhaiterait pas, au fond, être extrait à son tour du monde pour une période plus ou moins longue afin de ne pas avoir à assumer cette culpabilité par défaut ?
Ce thème avait été brillament traité par Douglas Coupland dans son "Girlfriend in a coma", lequel avait déjà pressenti ce mouvement de recul général face à l'implication globale de chacun dans TOUS les événements du monde. Une jeune fille sortait du coma après 30 ans et demandait à ses amis "Et vous, qu'est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?"... Rien. Rien du tout. Voilà tout ce qui leur venait à l'esprit. Voilà tout ce qui ne pouvait QUE leur venir à l'esprit, tant la connaissance cuisante de ce qu'il aurait fallu faire écrasait impitoyablement le bilan de ce qui avait été effectivement fait.
Dans la saison 2 des 4400...
[[spoiler]bon alors là, attention, tous ceux qui ne l'ont pas vue et qui voudrait conserver le suspens, ne lisez pas ce qui suit jusqu'à la prochaine balise [spoiler]]
... un passage en particulier synthétise remarquablement ce phénomène.
Ces trous de mémoire servent en effet à l'assassinat pur et simple d'un homme.
Là, l'un des protagoniste de la série a une phrase assez étonnante : "si tu ne t'en souviens pas, alors tu n'es pas responsable", puis plus tard, comme une évidence "tu n'iras pas en prison pour un crime que tu n'as pas commis". Alors qu'il est évident que c'est bien cette personne qui a commis ce meurtre. Mais voilà le noeud du problème. Tu ne t'en souviens pas DONC tu n'es pas responsable.
[fin du spoiler]
Alors est-ce que ce fantasme de l'amnésie partielle est un signe des temps, comme un refus refoulé des responsabilités qu'impliquent la vie à une époque comme la nôtre ? Ou bien simplement un curieux concours de circonstances, organisé par un mécanisme psychologique qui m'est propre, et qui ne témoigne que de MON propre refus des responsabilités...
Dans tous les cas, cette info, qui fait le tour du monde (via des canaux plus ou moins fiables d'ailleurs... mais peu importe), n'ira pas me contredire.
Imaginez... la possibilité scientifique de s'éteindre pour quelques heures, voire quelques années.
Comme dirait la Spirale, "C'est les cryonics qui vont être contents !"

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02 septembre 2005

AIRHOLE SPECIAL AGENT - Episode 24

Aujourd'hui, le titre taquin d'un des articles de Libé est "Villepin se donne 600 jours pour convaincre".
Alors là, je dis non ! S'ils s'imaginent que c'est déjà pas assez dur de tenir 100 jours avec l'agent Airhole !
Non mais oh !



http://perso.wanadoo.fr/troudair/troudair/airhole6/