17 juin 2006
09 juin 2006
Pourquoi ce blog va ralentir pendant un mois ?
1- Parce que comme je l'ai déjà dit, je travaille sur un gros projet, et je n'en dirai rien du tout avant de mettre une version finie en ligne (vraisemblablement en septembre).
2- Parce qu'il reste encore beaucoup de choses à boucler au Théâtre avant de pouvoir partir tranquillement à Avignon.
3- Parce que pendant toute la Coupe du Monde, je participe au blog Foot de Fluctuat.net pour des infos à 18 mètres du sujet, des réflexions dans la lucarne et le compte-rendu des matchs les plus insipides de la compétition.
Pourquoi je préfère les petits matchs où il ne se passe rien ?
Parce que comme dirait Yvan Audouard à propos du Tour de France dans "Sport et Vie" de Juillet 1956 :
«Un journaliste qui n'avait pas la tête épique télégraphiait à son journal au soir d'une étape particulièrement morne: 'Rien à signaler.' Il ne fut pas mis à la porte, mais de justesse, car c'est précisément lorsqu'il ne se passe rien que les suiveurs se doivent de pousser le grand braquet des métaphores.»
Libellés : egosystème
08 juin 2006
Rêve #8
Cette nuit, je me déplacais au travers de constructions titanesques.
La première, c'était chez moi. J'avais un appartement dans un gratte-ciel de plusieurs centaines de mètres de haut. L'autre particularité de ce bâtiment était qu'il avait des ascenceurs transparents grimpants le long de sa façade extérieure. Pendant la durée de la montée, je peux découvrir, en plus du panorama imprenable, tout un réseau d'autres ascenceurs transparents et entremêlés fonçant à toute allure au dessus d'une ville futuriste.
Le temps de la montée est atrocement long et pour palier à ce temps inutilisé, les publicitaires ont eu la bonne idée de concevoir des panneaux-vidéos recouvrant le toit des bâtiments. C'est là que j'apprends que le réalisateur d'un film très attendu de Hollywood a volontairement sabordé la fin de son scénario de manière à ne pas être l'objet de séquelles ou d'adaptation sous forme de série télé.
J'apprends cette nouvelle en observant une sorte de lac de lave bouillonnante striée d'images en 3D sur le toit d'un immeuble. Je ne peux malheureusement pas expliquer le système qui me permet de comprendre cette news cinéma dans les volutes d'un lac de lave...
Changement de décor, plan large sur la planète Terre, et rapprochement rapide à la manière d'un zoom de Google Maps. Le zoom s'approche d'une montagne énorme au pied de laquelle il y a un petit temple bleu et blanc avec un dôme byzantin.
Moi, je marche doucement, vu du dessus, en direction de l'entrée du temple.
Tout ça est très perturbant. Tout cet espace, tout ce vide, et tout ce plein me remplit d'une sorte de terreur panique, mais bon, j'entre dans le temple.
Là, nouvelle frayeur quand je découvre qu'une gigantesque salle a été construite à l'intérieur de la montagne, laquelle est par conséquent creuse, vide de bas en haut.
Je suis un peu comme dans une cathédrale qui mesurerait un kilomètre de haut, et je peux à peine aperçevoir le sommet. Des silhouettes fugitives se promènent au loin (cf photo ci-contre).
La visite de cette montagne-bâtiment me prend un temps fou et je m'aperçois que c'est une sorte de lieu de prières, de réflexions et... de fête. Des gens très disparates errent dans les différentes salles, certaines énormes, d'autres minuscules, mais chacune plongée dans une pénombre constante.
Dans une sorte de galerie au plafond très bas et dans laquelle flottent de fins nuages de fumée, je vois une fille (que je ne connais pas en vrai) que je reconnais comme étant une journaliste.
Là, je sais pas pourquoi, mais je me mets à m'énerver contre elle.
Je lui dis :
"Le problème avec vous, les télévisions, c'est qu'il vous faut des images, et qu'une info avec images est toujours mieux traitée qu'une info sans images. Du coup, vos journaux télévisés ne sont plus organisés autour de la pertinence et l'importance de l'information mais selon la qualité des images à présenter !"
La journaliste dément, je lui mets un coup de pied au cul (véridique) et je me réveille.
03 juin 2006
J-8
Juste pour dire que je ne suis pas mort.
J'ai juste de gros projets en préparation. Pas 100 000, comme d'habitude, mais cette fois un seul, qui me prend un temps fou.
J'en parlerai plus tard en détails.
Mais pour le moment, une annonce simple :
Dimanche 11 juin prochain, à 16 heures, au Théâtre d'Auxerre, première représentation de la pièce "Peu de risques d'inondation ce printemps au Manitoba".
Mise en scène par Jean-Marie Perret
avec Jérôme Clerc, Clotilde Vuillemin, Bruno Sevestre, et votre serviteur.
Après un an et demi de travail, c'est donc le grand jour.
On fera de notre mieux pour que ce texte soit, sinon compréhensible, du moins écoutable. Et advienne que pourra...
*croisement de doigts*
Libellés : chair