Troudair Revolutions

Fil d'info en continu sur les conséquences de la fin du monde qui a eu lieu le 15 décembre 1999.

08 juin 2006

Rêve #8

Cette nuit, je me déplacais au travers de constructions titanesques.

La première, c'était chez moi. J'avais un appartement dans un gratte-ciel de plusieurs centaines de mètres de haut. L'autre particularité de ce bâtiment était qu'il avait des ascenceurs transparents grimpants le long de sa façade extérieure. Pendant la durée de la montée, je peux découvrir, en plus du panorama imprenable, tout un réseau d'autres ascenceurs transparents et entremêlés fonçant à toute allure au dessus d'une ville futuriste.
Le temps de la montée est atrocement long et pour palier à ce temps inutilisé, les publicitaires ont eu la bonne idée de concevoir des panneaux-vidéos recouvrant le toit des bâtiments. C'est là que j'apprends que le réalisateur d'un film très attendu de Hollywood a volontairement sabordé la fin de son scénario de manière à ne pas être l'objet de séquelles ou d'adaptation sous forme de série télé.
J'apprends cette nouvelle en observant une sorte de lac de lave bouillonnante striée d'images en 3D sur le toit d'un immeuble. Je ne peux malheureusement pas expliquer le système qui me permet de comprendre cette news cinéma dans les volutes d'un lac de lave...

Changement de décor, plan large sur la planète Terre, et rapprochement rapide à la manière d'un zoom de Google Maps. Le zoom s'approche d'une montagne énorme au pied de laquelle il y a un petit temple bleu et blanc avec un dôme byzantin.
Moi, je marche doucement, vu du dessus, en direction de l'entrée du temple.
Tout ça est très perturbant. Tout cet espace, tout ce vide, et tout ce plein me remplit d'une sorte de terreur panique, mais bon, j'entre dans le temple.
Là, nouvelle frayeur quand je découvre qu'une gigantesque salle a été construite à l'intérieur de la montagne, laquelle est par conséquent creuse, vide de bas en haut.
Je suis un peu comme dans une cathédrale qui mesurerait un kilomètre de haut, et je peux à peine aperçevoir le sommet. Des silhouettes fugitives se promènent au loin (cf photo ci-contre).

La visite de cette montagne-bâtiment me prend un temps fou et je m'aperçois que c'est une sorte de lieu de prières, de réflexions et... de fête. Des gens très disparates errent dans les différentes salles, certaines énormes, d'autres minuscules, mais chacune plongée dans une pénombre constante.
Dans une sorte de galerie au plafond très bas et dans laquelle flottent de fins nuages de fumée, je vois une fille (que je ne connais pas en vrai) que je reconnais comme étant une journaliste.
Là, je sais pas pourquoi, mais je me mets à m'énerver contre elle.
Je lui dis :

"Le problème avec vous, les télévisions, c'est qu'il vous faut des images, et qu'une info avec images est toujours mieux traitée qu'une info sans images. Du coup, vos journaux télévisés ne sont plus organisés autour de la pertinence et l'importance de l'information mais selon la qualité des images à présenter !"

La journaliste dément, je lui mets un coup de pied au cul (véridique) et je me réveille.

Libellés : ,