Troudair Revolutions

Fil d'info en continu sur les conséquences de la fin du monde qui a eu lieu le 15 décembre 1999.

29 juin 2005

Rêve #2

Ca commence avec une sorte de grande salle de classe, les tables espacées comme un jour d'examen. D'ailleurs il semble bien que c'est un jour d'examen, mais personne ne semble surveiller tous ces gens qui sont là.
Certains ont terminé l'épreuve, d'autres continuent à écrire des trucs, mais sans grande conviction, on dirait.
Je viens de faire l'épreuve de français ce qui est plutôt bizarre car je suis aussi tout à fait conscient (dans ce rêve), que j'ai déjà passé le bac de français, ainsi que le bac général, et que je les ai eu tous les deux. Alors je réfléchis quelques temps pour savoir à quoi rime cet examen que je viens de passer.
Avant que j'ai pu vraiment le savoir, des résultats arrivent, sous forme de petits dépliants verts. Tout le monde cherche son nom sur les listes minuscules et les papiers voyagent de table en table. J'ai un peu de mal à trouver celui qui me concerne et encore plus à trouver mon nom dans la liste. D'ailleurs, il semble que je ne sois pas dans la liste. A "courtois" (mon nom de famille), il n'y a qu'un Robert Courtois. Le seul endroit où mon nom apparaît, c'est sur une autre page, visiblement le corrigé de l'épreuve, où il est inscrit :
Commencer par cette phrase
"Who's go on ?"
Gr. Courtois
Je trouve un peu bizarre, mais aussi très gratifiant, qu'on me cite dans le corrigé, alors que je n'ai même pas eu l'épreuve.
Malheureusement, je n'ai pas le temps d'en lire plus et les papiers repartent vers les autres tables.
En réfléchissant, je me dis qu'il ne s'agissait peut-être pas d'un exemple pour montrer ce qu'il fallait faire, mais plutôt ce qu'il ne fallait pas faire.
Pas loin de moi, un gars me sourit et me dit "tu sais, j'ai adoré ton texte". "ah oué ? lequel ?" je demande. "Et beh Monochrome", il dit. "Ah ok", je réponds, un peu déçu qu'il ne s'agisse pas de cette épreuve de français mais d'autre chose. Mais finalement, au fond de moi, je suis assez fier et je me rassure en me disant "oué bon, j'ai pas mon bac de français, mais j'écris des romans, alors bon...".
La salle de classe disparaît, et on se retrouve, avec ce même gars (que je ne connais pas), dans une sorte de petit chemin situé entre un tunnel et la grille d'une propriété dans laquelle se déroule un mariage.
On voit passer les invités, dont quelques uns de mes amis qui me saluent. Je les accompagne un peu à l'intérieur de la propriété et demande "mais c'est le mariage de qui, là ?". Ils me disent le nom de cette personne (j'ai oublié) et je dis "oula, alors je me casse". Et je resors de la propriété en faisant une sorte de flip-flap arrière sans poser les mains sur le sol mais avec la tête.
Le tunnel et la propriété disparaissent et je me retrouve sur une rivière.
Je ne sais pas si je suis dans un bateau ou un canot, ou que sais-je, mais en tout cas, je ne suis pas mouillé et je descends le courant. Derrière moi, à quelques mètres, le gars de tout à l'heure continue de me suivre en luttant contre l'eau et de me parler de Monochrome qu'il n'a en fait visiblement pas lu jusqu'au bout. Il remet en cause certains choix, en particulier sur la fin, tout en répétant que c'est quand même vraiment super. Il se prend quelques vagues, et boit la tasse à plusieurs reprises, mais continue à parler comme de rien n'était. Je lui explique le symbolisme de la fin (auquel j'ai justement pensé pendant la journée en voyant un groupe de jeunes faire les cons sur le parvis du Théâtre - l'idée que l'enfance et l'adolescence sont un monde propre et net qu'une catastrophe balaie, laissant chacun seul avec soi-même, et un futur qui n'autorise que les réunions de survivants portant le poids de leur tragédie personnelle - and so on).
Je me réveille.

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