Médos
En attendant la création d'une rubrique consacrée exclusivement au théâtre sur ce site, voici ma dernière pièce en date : Médos.
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Personnages : 1 homme / 1 femme
Résumé : Médos est le dernier fils de la magicienne Médée, célèbre mère infanticide de la mythologie grecque. Il est le fils d'après, celui qui naît après tous les crimes de sa mère, et avec qui elle parcourt, selon l'une des nombreuses versions de cette histoire, une partie de l'Asie Mineure.
Cette pièce est le dialogue d'une mère avec son fils au pied de la cité assiégée d'Ecbatane.
Note concernant la scène 14 (surligner pour lire - de préférence après la lecture de la pièce) :
La scène 14 est une scène vierge. Elle n'est pas une scène vide.
C'est le moment où tout se conclut et où il revient à chaque metteur en scène de déterminer comment.
Le texte apporte plusieurs pistes à explorer à cet endroit, plusieurs indices sur ce qui peut être évoqué ou montré.
On peut par exemple supposer qu'Asha et Médée se rencontrent dans le désert où elles sont toutes deux parties en pleine tempête pour cueillir les mêmes herbes. On peut aussi présenter le déjeuner de midi, et découvrir si Médos a tenté de tuer sa mère ou non. On peut, si on le souhaite, écrire une pièce à l'intérieur de la pièce, un moment muet aussi long que nécessaire. Enfin, on peut se contenter d'évoquer la tempête et l'obscurité, afin de laisser dans l'ombre tous ces événements probables mais incertains. Quelle que soit l'option choisie, ou d'autres encore auxquelles je n'ai pas pensé, la scène 14, je le répète, n'est pas une scène vide. C'est une page blanche qui attend d'être écrite.
Libellés : chair, egosystème
5 commentaires:
Tiens tiens, Ecbatane...
Hommage plus ou moins dissimulé au grand Monsieur ? :)
Clément.
non non Clément.
Ecbatane est tout simplement l'antique capitale de la Médie, royaume des Mèdes, dont la légende raconte qu'il a été créé par Médos. Les historiens et archéologues en revanche, sont beaucoup plus sceptiques sur ce sujet.
Quel est donc ce grand Monsieur qui parle d'Ecbatane ?
Oh ! merci de ces précisions qui viennent de m'ouvrir une nouvelle perspective de lecture du grand Monsieur en question !
"En ce temps-là, la guerre couvrait Ecbatane." : première phrase de Tombeau pour 500 000 soldats, de Guyotat.
Clément
merci à toi aussi de la référence.
Etonnant, en tout cas, que Guyotat parle de cette ville, historiquement à l'intérieur des terres, comme une cité d'où on voit la mer...
Il y a définitivement quelque chose à creuser par là.
C'est en train d'imprimer.
En tout cas, avant même de lire, je me dis que 27 pages sont quand même plus faciles à représenter en une heure et demi que 52...
à très bientôt, je te dis vite ce que j'en pense.
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