Troudair Revolutions

Fil d'info en continu sur les conséquences de la fin du monde qui a eu lieu le 15 décembre 1999.

05 avril 2006

Rappels historiques
et le cycle de l'Amour

Début avril 2004, c'est à dire il y a deux ans, jour pour jour, débutait une expérience web-littéraire pour moi.
En plus du blog "Troudair" qui existait déjà, j'ouvrais 6 autres blogs chacun consacrés à un personnage fictif dont je racontais l'histoire au jour le jour.
C'était une expérience très intense et perturbante car après quelques mois de pratique, j'en arrivais parfois à me demander, quand une pensée me traversait l'esprit, à quel personnage de ma mythologie personnelle elle pouvait correspondre...

Cette expérience, intitulée "Psycho-mythologie : Application pratique de la théorie de la fragmentation" (inspirée par l'article "Intégrité et attirail médiatique") s'est achevée en novembre 2004, d'abord par épuisement, mais aussi par un sérieux doute sur la théorie orginelle qui l'avait conçue. En effet, était-il nécessaire de cloisonner notre esprit et ainsi de nier nos contradictions et une bonne part de notre compléxité à chacun ?
Il n'empêche qu'il fallait essayer.

Mon problème aujourd'hui, c'est qu'une grande masse d'informations concernant la genèse de mes projets est éparpillée dans ces six blogs et si je dois y faire référence, comme c'est le cas aujourd'hui, je préfère procéder à ce petit rappel historique.
Un autre chantier consistera à réunir tous ces projets sur mon site perso, en particulier mes textes qui se baladent un peu partout sur le web, sans vrai récapitulatif nulle part.

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L'un de ces six personnages fictifs ("en fuite d'auteur", comme dirait AEIOU) était Jean-René Cochet.
Auteur de théâtre, il gobait toutes mes productions et réflexions qui touchaient de près ou de loin au théâtre.
On trouve ainsi sur son site (versions .doc et .pdf) les trois premières pièces de ce qui devait être "le cycle de l'Amour" : "Le saut dans le vide", "Des signes sur leurs bûchers" et "En C ou en B".

Afin de conclure ce cycle, j'avais dans un coin de la tête un projet très vieux, mais jamais mis à exécution. Une idée qui traînait depuis des années sur des bouts de papier froissés dans mes poches et sur les blocs que je me trimbale.
A chaque fois que je finissais par jeter ces papiers, je réécrivais systématiquement ce début d'histoire quelque part, d'abord parce que je le trouvais très intéressant, ensuite parce que je ne parvenais pas vraiment à saisir ce qu'il signifiait. Je veux dire, quelle était l'idée principale de la pièce, si jamais celle-ci devait être achevée ? Moi, il me faut une idée, un fil directeur, sinon j'ai l'impression de perdre mon temps. Il me faut un canevas, des cases à remplir, surtout en théâtre, sinon j'ai la sensation que le récit perd de sa force en éparpillement.

Le 18 avril 2004, je faisais un premier commentaire au sujet de cette éventuelle pièce sur le blog de Jean-René Cochet.
Puis devant l'incapacité à trouver un vrai sens à cette histoire, je le replongeais aux oubliettes.

En septembre 2004, je suis contacté par le jeune metteur en scène et comédien Florent Fichot, qui est très intéressé par "Des signes sur leurs bûchers". Le projet de monter de cette pièce tombe lui-aussi à l'eau, mais il me demande, pour la saison prochaine, de lui écrire autre chose, de manière libre et sans vraiment de contraintes de production.
C'est là que je ressors mes bouts de papier froissés et que je me plonge plus sérieusement dans cette histoire qui s'appelait à l'époque "Tous les garçons s'appellent Dylan" et dont je publie quelques extraits, toujours sur le blog de Cochet.

Pourtant, avec Florent, nos mails finissent par s'espacer, et sans cette motivation, toute relative, certes, le projet passe un peu au second plan de toutes mes autres activités.

C'est seulement il y a quelques semaines que pour une raison totalement inconnue, je décide de me remettre à l'écriture théâtrale.
Disons que c'est probablement le cycle de lectures que j'organise au Théâtre d'Auxerre, qui petit à petit, doit m'influencer. Marre de lire les textes des autres... Et les miens, alors ?
Ca peut paraître bizarre, mais je suis certain que cette réflexion puérile n'est pas étrangère à la reprise de l'écriture de cette pièce.

Aujourd'hui, donc, la pièce est terminée.
Entre temps, elle a changé de titre et s'appelle :
"La première ville de l'histoire de l'Humanité"

Je vais donc essayer de joindre Florent Fichot pour lui transmettre, parce qu'il a bien sûr l'exclusivité dessus, si jamais il souhaite en faire quelque chose, puis je vais probablement corriger les derniers détails, mais ensuite, très rapidement je pense, je la publierai en ligne.

Alors un post aussi long pour dire que je ne publie pas un travail que je viens d'achever ?
Oui, en effet... Mais au moins, ça m'évitera les longues explications quand il sera temps de mettre tout ça en ligne.

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1 commentaires:

À 19 juillet, 2007 05:32 , Anonymous Anonyme a dit...

cher Grégoire
Ici Florent. Je découvre une nouvelle fois mon nom dans tes mots.
je viens seulement ici dire que tout ce que j'ai pu te dire il y a trois ans est toujours d'actualité. Le temps s'est étiré pour les raisons que tu connais (formation, tournées)
"la première ville de l'histoire de l'Humanité" sera ma prochaine mise en scène, rien de plus sur! Quand et comment, c'est une autre histoire. Je doit finaliser un dossier à la rentrée avec mon administratrice pour monter une nouvelle compagnie sur Lyon et amorcer les démarches. Mais deux comédiens sont déjà sur le coup (Dylan et Jennifer). J'hésite beaucoup à prendre le rôle du narrateur qui peut se rapprocher de celui du metteur en scène mais qui peut aussi m'empêcher le recul nécessaire. Une ébauche de scénographie fermente, ainsi que les grands mouvements de mise en scène...
J'y crois beaucoup, j'ai envie d'être ambitieux avec ce texte, donc de faire les choses bien, donc de prendre le temps de les bien faire.
Pour tout ce qui est exclusivité, je laisse tout ça à ton appréciation et ne m'oppose à aucune forme de publication de ce texte.
En meme temps je me rends compte que tu as du poster ce mot il y a longtemps déjà.
bref, j'espère qu'il y aura une nouvelle rencontre dans les mois à venir. J'aimerai te parler théâtre d'appartement, te dire que je suis toujours prêt pour une lecture ou autre, mieux te connaitre.
ces mots ont leur place en réponse à ton post de 2006.
à très vite

 

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