Crevard [baise-sollers] de Thierry Théolier

Connaissant l'animal, et son militantisme web, sa haine vicérale de tout ce que peut représenter l'industrie du bouquin, du film, voire de l'industrie tout court, y'avait de quoi être surpris.
Ca, c'était avant d'avoir l'objet entre les mains, avant de savoir si c'était un long monologue nerveux ou un roman épique, une autobiographie ou un pamphlet.
En fait, j'aurais du m'en douter, "Crevard" c'est rien de tout ça, et comme d'habitude, Thierry pousse dans ses retranchements tout ce qu'il touche. Hier le web, aujourd'hui le papier, demain... allez savoir.
Dire que "Crevard" est illisible, qu'il faut, pour en comprendre toutes les subtilités, être inscrit à 25 listes de discussion, connaître les noms d'obscurs attachés de presse dont tout le monde se fout, et être rôdé au vocabulaire, abbréviations, acronymes et autres mots dont le sens échappe même à l'auteur, ce serait encore être très loin de la vérité.
"Crevard", c'est encore pire... aussi opaque que le business plan d'une entreprise taïwanaise traduit avec Altavista Babelfish, et à la fois aussi limpide que le fond d'un trou noir qui n'a d'autre fonction que de tout absorber pour le rebalancer dans une autre dimension à 800 fois la vitesse de la lumière, et dans le désordre de préférence.

Voilà, "Crevard", c'est ça : que dalle, écrit par personne, le commentaire du commentaire du commentaire du commentaire, la 38000e peau de l'oignon que Thierry ne finit pas d'éplucher, et comme pour tout ce qu'il fait, le seul hommage qu'on puisse lui rendre, en bien ou en mal, c'est d'en parler.
En ce qui me concerne, c'est fait.
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