Les Feux de l'Amour
ce que je n'aime pas chez moi, c'est mon esprit analytique.
il est tout à fait probable que je me plante à 90% des cas, mais malgré tout, j'ai toujours cette impression d'ensemble, de vue globale, de syntèse des événements qui m'arrivent ou qui m'entourent.
assez rapidement, je me crois capable de comprendre les motivations des gens, la ou les raisons qui les poussent à faire ça plutôt qu'autre chose, bref, je me sens maîtriser le présent.
la conséquence de cet état permanent est que j'ai toujours l'impression que les choses ne vont pas assez vite, qu'on me cache la plupart des motivations de mes amis et que du coup, le moindre événement, la moindre prise de bec un peu passionnelle, me semble une étape obligée dans le trop lent processus des choses qu'il paraît impossible d'éviter et qui pourtant sont beaucoup trop prévisibles pour qu'on s'en étonne.
je ne veux pas vivre ces instants hypocrites.
je voudrais être sincère dès qu'il se passe quelque chose sans avoir la désagréable sensation de déjà-vu qui systématiquement me faire voir le monde avec un voile gris tombé dessus.
je voudrais être insouciant.
Libellés : vent
2 commentaires:
Chacun sa méthode. Moi, je laisse pourrir les situations. Je vais de clash en clash et je m'en tape. Je refuse de gérer la merde. C'est une solution comme une autre. Mais il n'y a pas de remède miracle.
je réussis pas bien à m'exprimer, mais j'ai peur de penser comme toi, pat...
je ne gère pas la merde non plus.
j'attends que passent ces fameuses étapes obligatoires, comme les séquences d'un film que j'ai déjà vu.
tout ça remplit la vie d'une telle fadeur...
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