Troudair

21 mai 2004
 

19 mai 2004
 
dans notre série "Boycottons, ça ira mieux" voici...
... le malgré tout très bon site Barbarie.org.

18 mai 2004
 
Qui voit, qui est vu ?
Mona Lisa Visitors

17 mai 2004
 
yeah !

et dire que je participais à une grande cause sans le savoir !

15 mai 2004
 

13 mai 2004
 
nos amis les intermittents (la saga continue)
c'est maintenant Chronicart qui juge utile de reprendre tel quel l'article AFP sus-cité en s'étonnant donc eux aussi de voir des intermittents du spectacle en smoking.
ahah, c'est vrai que c'est amusant, désopilant même. à se demander pourquoi ça n'est pas tombé dans la rubrique "Insolite" de Yahoo News.
et c'est aussi vrai qu'auparavant, jamais aucun intermittent n'a jamais monté les marches du palais des festival. ces bons à rien travailleurs de force ? quelle idée voyons...
bon alors juste un message aux journalistes écervelés :
exceptés Sharon Stone, Gérard Jugnot et tous les traînes savates du monde merveilleux du cinéma de bourgeois, la plupart des jeunes réalisateurs et fans de cinéma qui montent les marches tous les ans, non pas pour se faire voir, mais pour assister aux projections, SONT des intermittents du spectacle.
une petite comparaison journalistique.
c'est un peu comme si on disait soudain : "ah ah ! un ingénieur du son qui assiste à la remise des Molière ! comme c'est incongru !"
oui, bon, les Molière, c'est peut-être pas un bon exemple, mais vous voyez ce que je veux dire...

12 mai 2004
 
les aventures des intermittents (suite)
"les intermittents en smoking sur les marches"

... et les journalistes d'Europe 1 de s'étonner de l'habillement de ceux qui nous avaient plutôt habitué aux bonnets péruviens et autres vestes en velours côtelé, comme sur d'autres canaux on s'amuse de l'élevage des chèvres et des moutons par les stars de la jet-set.
décidement, tout fout le camp !

juste au passage, il est tout de même assez fascinant, pour quelqu'un qui, comme moi, travaille dans le milieu du spectacle vivant, de voir à quel point le gouvernement et les représentants du patronnat se démènent pour sauver cette manifestation cinématographique alors que les annulations d'Avignon et des festivals d'été n'avaient guère ému que les vendeurs de clopes poujadistes.

Alors, la palme dort, certes, mais le cinéma serait-il d'argent ?

 
je continue mes leçons d'italien
"Contro la cultura globalizzata che condiziona e altera i nostri veri bisogni.Contro il sistema che somministra prodotti soddisfacenti per le logiche di mercato...appaganti per lo sguardo ma deludenti per il palato. Contro la cultura dell'immagine che privilegia le apparenze."

11 mai 2004
 
Les aventures des intermittents
Sur les fils d'informations, en particulier AFP, on peut suivre depuis quelques jours ce passionnant feuilleton de l'été.
Degré ultime de la real tv, au suspens insoutenable et faisant intervenir stars prestigieuses, poètes maudits et autres handicapés sociaux, "Les aventures des intermittents" ont tout pour devenir la meilleure émission télé de l'été.
Après un Préambule rappelant les épisodes précédents et les personnages principaux, voici donc le premier épisode, à suivre en direct sur LCI :
Episode 1 : Le bus des intermittents quitte Paris pour Cannes.
Quel suspens !

10 mai 2004
 
Pour info
Entreprises (10694) > Carte > Islas Caímanes > Implantations étrangères >

07 mai 2004
 
en écoute ces derniers jours



04 mai 2004
 
no-copyright
à propos, je n'en ai pas encore parlé ici mais je tiens à signaler que toutes les idées qe j'énonce sur ce blog, que je parvienne à les réaliser ou non, sont bien entendu libres de droit.
donc si vous voyez ou lisez quelque chose qui vous plait, qui vous inspire, n'hésitez pas à vous l'approprier.
ce serait dommage que tout ça ne serve à rien.
aucun copyright, aucun procès, aucun droit d'auteur.
tout ici est fait pour être volé.
à bon entendeur.

 
chroniques
pour ceux qui suivent un peu, vous aurez remarqué que je n'ai pas écrit de chroniques d'albums, de films, etc, depuis un bon moment.
non pas que je n'écoute plus rien, ou ne voie plus rien, mais tellement de projets se bousculent dans ma tête que j'ai décidé de cesser ces activités journalistiques, pour un temps du moins.
j'imagine que si vraiment quelque chose me marque au plus haut point, j'en parlerai sur ces pages, de manière moins argumentée néanmoins que le travail que j'ai pu faire pour Fluctuat.net mais mon opinion, ne rêvez pas, ne tombera pas dans l'oubli !
ahah

 
tommytommy, le 4 mai 2004

03 mai 2004
 
Dieci Canzoni (fin)
Après ce séjour quelque part entre Venise, Florence, Bologne, Rome et Bari,
après une écoute assiduë (et obligatoire) de la langue italienne, de ses intonnations et de ses couleurs, je suis arrivé à la conclusion que la rédaction et surtout le chant de morceaux en italien était de la pure folie. Le résultat risque en effet d'être tellement ridicule que je préfère m'abstenir, ou du moins reporter ce projet à une date ultérieure, quand je serai plus à l'aise avec cette langue dont je ne connais que les rudiments les plus primitifs.
En guise d'exemple, disons que lorsque je demande au bureau de tabac deux paquets de Marlboro ("due Marlboro"), on comprend d'emblée que je suis français... quand on me comprend.
Restons donc calme, étudions et voyons ce qui se passe.

 
retour
de retour donc, après 15 jours d'abstinence.
je m'aperçois que le réseau ne manque pas tant que ça.
il suffit d'avoir autre chose à faire.
peut-être que le reste du monde vit de cette manière après tout, que chacun a autre chose à faire, que chacun s'occupe, comme on dit.
la question reste néanmoins celle de l'information. car certes il est possible de vivre sans rien, sans réseau, sans autre communication que le son de sa voix, sans autre information que les ragots glânés aux terrasses de bistrots et dans la presse vendue à l'économie de marché, mais est-ce qu'on en devient pas plus con, finalement ?
on vit certes, on peut même être heureux, à s'enfermer dans un confort local au travers duquel rien ne filtre que les simples opinions de ceux qui nous ressemblent, mais que devient-on ? ou plutôt, que ne devient-on pas ?
je m'aperçois en rentrant que cet exil du réseau et de l'information globale, sans aucune critique, sans aucun point de vue surprenant, sans rien qu'une tiède et agréable subsistance de la pensée, ce formidable bien être de n'être plus au courant, c'est finalement ça le vrai danger.
l'exil est une connerie.
l'isolement est une débilité.
et j'emmerde les moines zen.