Jean-René Cochet
auteur vivant de théâtre
29/03/2010
 
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18/11/2004
 
FIN DE L'EXPERIENCE
merci à ceux qui ont suivi
par bribes ou totalement.
à bientôt ailleurs,
sous d'autres noms.
30/10/2004
 
scène 2 (extrait)
le narrateur
dix ans plus tard / Jennifer emménage chez Dylan
nous annonçons dix années car ceci est un conte de fées /
de ceux où le temps s’étire et flirte avec l’éternité /
nous annonçons dix années / mais cela pourrait être plus / ou moins /
car le temps n’existe pas dans ce genre de conte de fées /
toujours nous les imaginerons logés quelque part dans un pli du passé /
et il pourra s’écouler un temps infini / il pourra se passer mille ans / ou dix mille ans /
sans que jamais ce conte ne pénètre notre époque / ni que des princesses se retrouvent poussant des caddies sur des parkings de supermarché /
ceci est un conte de fées qui a l’âge du monde / ni plus / ni moins /
et comme chacun ici ignore l’âge du monde /
alors le temps est flou / alors les chronologies sont troubles /
et ne reste que l’histoire qu’on nous raconte /
08/10/2004
 
Ecriture
Je me suis mis à la rédaction - dite "premier jet" - de "Tous les garçons s'appellent Dylan".
Ma première pensée était d'utiliser un langage qui soit inspiré du minimalisme répétitif propre à la jeunesse/adolescence - à base d'onomatopées, d'aphorismes récurrents, et puis en situant l'histoire, je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas faire de ces étudiants les victimes d'une machine qui les dépassaient. Cela pourra être ressenti comme ça, de toute manière, alors forcer le trait n'était pas vraiment utile.
De plus, je m'aperçois que j'ai beaucoup de mal à ne pas être lyrique - un défaut de jeunesse qui ne m'a jamais quitté...
J'admire des auteurs comme Arne Sierens par exemple, qui sont capable de limiter leur langue au strict minimum. J'en suis parfaitement incapable.
Alors je vais simplement tenter une évolution du langage. En partant peut-être d'une forme de minimalisme pour entrer progressivement vers un langage plus élaboré.
13/09/2004
 
Work in progress
de manière assez innattendue je dois dire, je viens de trouver le moyen de mettre sur pied un projet dont je parlais il y a quelques temps.
le travail s'effectuera en deux parties donc :
1- motiver/recueillir des textes/dialogues en ligne sur un salon de discussion public
2- mettre en scène le résultat de cette cueillette
si tout se passe bien, la première phase de cette expérience se déroulera en public le dimanche 17 octobre prochain à Paris.
je serai armé de mon ordinateur portable, et je "tchaterai" pendant quelques 12 heures avec des gens éparpillés en France qui ne sauront pas que chaque mot qu'ils prononceront sera susceptible de servir pour les dialogues de ma pièce.
avant ça, plus pénible, je dois écrire un dossier de présentation précis de ce projet, et pire encore : lui trouver un titre.
c'est de loin la partie la plus épuisante de ce projet !
12/09/2004
 
Scène 0
le narrateur :
ceci est un conte de fées /
ceci est une histoire qui rend heureux /
ceci est la vie que nous souhaitons mais que nous n’aurons jamais /
mais ça n’est pas grave /
car ceci est une métaphore /
et comme toute métaphore / il convient à chacun d’entre vous d’en dégager le sens qui lui plaira /
car nos envies ne sont pas les mêmes /
car nous sommes tous différents /
et que c’est cette belle diversité qui fait de la race humaine la formidable exception du règne animal /
ceci est un conte de fées pour des femmes qui n’en sont pas / et pour des hommes qui n’en verrons jamais /
ceci est un rêve /
09/09/2004
 
précision
après cette longue periode de vacances, dans tous les sens du terme, je me remets tranquillement à la tâche, en reprenant des projets restés à l'état embryonaires.
l'un d'eux m'inspire maintenant particulièrement et je pense me mettre à l'écriture assez vite.
ça s'appellera "Tous les garçons s'appellent Dylan".
bien entendu, il y a dans ce titre la référence directe au moyen-métrage de Jean-Luc Godard mais même si comme lui, cela parlera "d'amour" (vous commencez à comprendre ce que je pense de l'amour), la pièce ne sera en aucun cas inspirée par ce film.